Par rapport aux objectifs initiaux, les canyons de Cassidaigne (3 plongées) et du Planier (3plongées) ainsi que la zone de Cortiou (une plongée courte) et de Marseille (une plongée courte) ont pu être étudiés.
Au total, 26 stations ont été échantillonnées pour les analyses de contaminants et les tests ecotoxicologiques. Les prélèvements ont été effectués soit à l'aide d'une benne Hamon, soit à l'aide de carottiers tubes par le submersible Cyana. Ils représentent 2 radiales de 5 points (canyon du planier, 30-740m) et 6 points (canyon de Cassidaigne, 30-650m) ainsi qu'un échantillonnage de la baie de Nice comprenant 5 points situés aux abords des sources de pollution (30-120m, estuaire du Var, émissaires de Nice et du Paillon, port de Nice et rade de Villefranche sur mer) et 6 stations en profondeur sur l'ensemble de la rade (320-700m).
La campagne a permis la mise en oeuvre des tests biologiques (test FDA, microtox, tests larves d huîtres) sur des sédiments profonds. Les analyses sédimentologiques ont également été réalisées, de mème que les mesures de métaux et les compositions faunistiques.
D'autres échantillons que les sédiments ont été prélevés lors de cette campagne, qui ont permis d'identifier deux nouvelles espèces d'éponges pour la Méditerranée. De mème, l'analyse de la répartition des scleractiniaires par observation directe et par analyses des documents vidéographiques fait l'objet de résultats originaux. Une quantification des débris immergés a été réalisée. Les résultats démontrent une abondance importante dans certaines zones ainsi que la présence de nombreux amas de détritus.