La première résultat de l'expérience était l'imagerie d'une chambre magmatique sous le volcan Lucky Strike, en proche proximité des failles au-dessus et a cote.  Une analyse en 3D approfondi (Combier, 2007) a permis de mieux contraindre les dimensions de la chambre magmatique, sa relation avec les failles voisinant, et a aussi permis d'identifier une éventuelle deuxième réflecteur de chambre magmatique sous le volcan, a la même profondeur de la première, mais plus au sud-ouest.

Une étude des tremblements de terre pendant les périodes ou il n'y avait pas de tirs sismiques a démontré la prévelance des séismes au limites du segment, mais aussi l'existence des séismes très proche à la chambre magmatique, soulignant l'importance des interactions magmato-tectoniques dans l'accrétion de la croute [Dusunur, 2008; Dusunur et al., 2009].

Les données de sismique réfraction ont révélées des informations importants à plusieurs échelles: Une études des arrivés venant des tirs 3D MCS et enregistres par les OBS les plus proches au sommet du volcan a montré une augmentation des vitesses sismique dans la croûte supérieur de ~1 km/s en sortant de la vallée axiale à travers l'axe (Seher et al., 2010B, 2010C). Une autre étude tomographique utilisant les données 3D réfraction a contrainte l'épaisseur de la croute et a mis en évidence une zone de faible vitesse en-dessous du réflecteur de la chambre magmatique (Seher, 2008; Seher et al., 2010A). Des données MCS récoltés lors de l'étude 3D de réfraction et donc couvrant un grand étendu a montré les variations de l'épaisseur du niveau 2A, surtout un grand changement au niveau des failles bordières de la vallée axiales. Finalement, l'étude 2D de réfraction a démontré une très grand homogénéité de la structure de la croûte supérieure le long de l'axe pour le 2/3 centrale du segment, suivi par une épaississement des vitesses faibles et une amincissement de la réflecteur "2A" vers les limites du segment, interprétée comme une transition d'une régime principalement magmatique sur le 2/3 centrale du segment a une régime tectonique à ses limites (Crawford et al., 2010).

Les données de sismique réflexion ont ensuite était utilisés pour déterminer les vitesses dans la partie superficielle de la croûte, en très haute résolution, utilisant une nouvelle technique ou les tirs et la flute sont relocalisés proche au fond de la mer (« downward continuing », aussi connu comme le « Synthetic Ocean Bottom Experiment (SOBE) »).  Ces données, d'abord traités en 2D avec la tomographie des premiers arrivés [Arnulf et al., 2011], a ensuite été traité en 3D par tomographie des premières arrivés [Arnulf et al., 2012], puis une inversion de l'onde complète [Arnulf et al., 2013], afin d'avoir une image de la plus haute résolution possible. Ce dernier a mis en évidence des coulées de lave individuelles sur le sommet du volcan Lucky Strike et indique que la premier couche sismique, nommé couche 2A, correspond bien a une limite lithologique entre des coulés et les filons de lave et que cette couche pourrait être coupé et déplacé entièrement par des failles normaux.

Finalement, cet étude a donné une image de base de la structure du volcan utilisé par les études et modèles de suite, comme une étude sismologique qui mets en évidence la géométrie de la système de circulation hydrothermale [Crawford et al., 2013] et une étude de modélisation de ce circulation qui mets en évidence l'importance de la géométrie de la chambre axial dans l'orientation de cette circulation [Fontaine et al., 2012].

Figure 2: Seismic reflection image of faults and magma chamber beneath Lucky Strike volcan [Singh et al., 2006], reprocessed and depth migrated in 3D [Combier, 2007].

Figure 3: Crustal velocities [Seher et al., 2010A] and sub-volcano earthquake locations [Dusunur et al., 2009].

Figure 4: Along-axis velocities and layer 2A reflection horizon over the segment length [Crawford et al., 2010].

Figure 5: Upper crustal velocities determined using a synthetic ocean bottom experiment in which the shots and streamer are relocated near to the seafloor and travel-time tomography is used [Arnulf et al., 2011].

Figure 6: New model of upper crustal structure and hydrothermal circulation based on SOBE velocity model [Arnulf et al., 2011].

Figure 7: New upper crustal model using downward continued shot and streamer data, but with a full-waveform inversion allowing higher résolution [Arnulf et al., 2013].