SELILOIRE 2020

Type Campagne océanographique
Série Cette campagne fait partie de la série de campagnes SELI
Navire Côtes De La Manche
Propriétaire navire CNRS jusqu'en 2019 - IFREMER depuis 2020
Dates 01/09/2020 - 09/09/2020
Chef(s) de mission MAUFFRET Aourell ORCID

BIOGÉOCHIMIE ET ECOTOXICOLOGIE

Centre Ifremer de Nantes

Rue de l'Ile d'Yeu

BP 21105

44311 Nantes Cedex 3

+33 (0)2 40 37 41 93

https://ccem.ifremer.fr/

DOI 10.17600/18001054
Objectif

Le dispositif « SELI » est mis en place depuis 2016 pour acquérir des données sur les effets biologiques intégrateurs de la contamination chimique chez des organismes marins (poissons et bivalves) et ainsi renseigner le critère 2 du descripteur 8 de la DCSMM (Le niveau de concentration des contaminants ne provoque pas d'effets dus à la pollution). Il permet aussi de renseigner les bases de données des conventions des mers régionales OSPAR et MEDPOL sur le suivi de la contamination chimique et de ses effets. Les biomarqueurs suivis ciblent 1) des effets sur plusieurs grandes fonctions biologiques : reprotoxicité, génotoxicité, neurotoxicité ainsi que 2) la santé générale de l'organisme. Les contaminants suivis dans les organismes sont les éléments traces métalliques et les contaminants organiques hydrophobes (historiques et émergents) susceptibles de s'accumuler dans les organismes et de s'amplifier dans les réseaux trophiques. SELI se décline en 3 sous-dispositifs, un sous-dispositif étant mis en oeuvre par année, et donc chaque sous-dispositif étant mis oeuvre tous les 3 ans :

  • SELIMED : suivi des effets de la contamination chez les rougets barbets (Mullus barbatus) et les moules (Mytilus galloprovincialis) dans le golfe du Lion (début : 2016).
  • SELILOIRE : suivi des effets de la contamination chez les soles (Solea solea) et les moules (Mytilus edulis) dans l'estuaire de Loire et Vilaine (début : 2017).
  • SELISEINE : suivi des effets de la contamination chez les soles (Solea solea), les flets (Platichthys flesus) et les moules (Mytilus edulis) dans la Baie de Seine (début : 2018).

L'ensemble de ces analyses permet de répondre aux questions suivantes :

  • Quel est le niveau d'imprégnation des organismes à la contamination chimique ?
  • Quelles sont les réponses biologiques observées ? Peuvent-elles être associées à l'exposition à un stress chimique dans des zones de pressions anthropiques variées ?