La Bretagne est particulièrement exposée aux tempêtes et pour les systèmes littoraux qui s'étendent depuis les avant-plages jusqu'aux massifs dunaires, celles-ci correspondent à des épisodes morphogènes de courtes durées mais de forte intensité dont les conséquences sont considérables en termes de submersion des zones côtières basses et d'évolution des accumulations dunaires, intertidales et des avant-plages. La période hivernale 2013-2014, riche en événements de ce type, a été particulièrement démonstrative à ce titre. Ces événements météo-marins sont, en effet, à l'origine de l'érosion accélérée de multiples accumulations littorales qui se produisent dans un contexte contemporain de ressources sédimentaires limitées pour l'ensemble des accumulations littorales, depuis les avant-plages jusqu'aux massifs dunaires. La connaissance des bilans sédimentaires littoraux, du recyclage et du déplacement des masses sédimentaires sur la plateforme et surtout sur les avant-plages est donc fondamentale. D'une part, elle permet en effet de mieux comprendre les évolutions du trait de côte et les risques côtiers qui en découlent à différentes échelles spatiales et temporelles. D'autre part, cette connaissance entre pleinement dans la définition de toute stratégie visant à la gestion des stocks sédimentaires côtiers, notamment celles élaborées dans le cadre des stratégies nationales de la gestion du trait de côte. Projet de rattachement : programme ANR CEP et S et thèse pluridisciplinaire proposée à l'Ecole Doctorale des Sciences de la Mer (EDSM) de l'Institut Universitaire Européen de la Mer et portée par les laboratoires LETG-Brest Géomer (UMR 6534 Cnrs) et Domaines Océaniques (UMR 6538 Cnrs).