1. Enregistrement de signatures sismiques Sparker

Réalisation d'un catalogue de 93 signatures pour l'ensemble des configurations (électrodes de 30 à 400 brins / énergie de 25 à 5000 J), confirmant la nature du fonctionnement du Sparker (notion de « double tir » avec un délai fonction de l'énergie par brin) ; 

Recommandation pour la mise en œuvre de la source Sparker : utiliser une énergie par brin faible pour limiter le délai du double tir et ainsi optimiser la résolution des données (i.e. augmenter le nombre de brins dans le cas de fortes énergies mises en oeuvre) ;

2. Démonstration d'acquisition sismique multitrace (SMT) Sparker

21 profils de sismique multitrace couvrant 85 km ont été acquis et traités sur le banc d'Armen. Ces sections traitées ont été intégrées dans la base de données du plateau continental de la Mer d'Iroise.

Ces données ont permis de démontrer l'intérêt de la SMT sur la plateau : gain en imagerie avec un meilleur rapport signal à bruit (couverture multiple) et caractérisation des vitesses (estimation plus précise des épaisseurs de sable) ; mais la technologie utilisée sur la mission était ancienne (flûte de 48 traces analogiques de 1997, remise en « état » en 2013), les données acquises sont relativement bruitées.

L'intérêt démontré de cette technologie SMT a conduit à la réalisation d'une nouvelle mission en 2019 sur cette même zone avec de nouveaux équipements de sismique multitrace.

Note - Prise en compte des remarques de la commission CNFC

Référence : session d'évaluation CNFC de mai 2013

Remarques et suggestions de la commission :

• Remarque 1 : « La commission recommande d'intégrer si possible dans le projet des tests avec faible puissance (50 J) pour améliorer la chaine d'acquisition Sparker dans ces conditions d'acquisition qui représente l'utilisation la plus courante dans la communauté » ;

• Remarque 2 : « il est vivement recommandé d'associer au projet des scientifiques utilisateurs du Sparker dans ses différentes configurations, afin de bénéficier de leur expérience dans l'analyse des données. Des contacts précis peuvent être communiqués sur demande auprès du secrétariat de la CNFC : malika.oudia@dt.insu.cnrs.fr. »

Prise en compte de la remarque 1 : les mesures ont été étendues aux faibles énergies sur les électrodes Sparker utilisées de façon courante par la communauté des géosciences (de 25 J à 250 J) ; la gamme d'énergie testée pendant la mission a été de 25 à 5000 J.

Prise en compte de la remarque 2 : embarquement sur la mission de deux scientifiques utilisateurs de la sismique réflexion Sparker sur le plateau continental : une chercheuse en Géosciences et un chercheur en Océanographie Physique. Diffusion du compte rendu et des données traitées à plusieurs chercheurs en Géosciences marines utilisateurs fréquents de la source Sparker.