Le capteur à acide domoïque a été déployé sur un profileur pélagique (Figure 1). Durant la campagne, une courbe d'étalonnage en acide domoïque en condition opérationnelle (Figure 2) a été obtenue. Elle montre que le capteur en condition opérationnelle présente une limite de détection de 0,1 ng/mL d'AD dans l'eau de mer. Il est linéaire sur une gamme de 0,1 à 2 ng/mL. Cette action permet de compléter celle mise en oeuvre lors de la campagne PSEUTEC en juin 2016.
Durant la campagne IPO, la concentration en acide domoïque était en dessous de la limite de détection du système et nous n'avons pas détecté d'AD directement dans l'eau de mer.
Nous avons par la suite réalisé la détection d'AD grâce à des anticorps greffés sur les nanoparticules d'or (Figure 3). Comme nous pouvons le voir sur la figure 3, le capteur est alors 30 fois plus réactif. Toutefois, cette approche a montré une limite : la répétabilité. En effet, pour ce couplage RPS/DRES les nanoparticules sont en solutions et peuvent s'agglomérer en fonction des conditions physico-chimiques. Il s'ensuit une réponse souffrant de répétabilité d'un dosage à l'autre.
Des essais de détection d'un HAP, le benzo-a-pyrène (BaP), ont permis de montrer que l'approche développée pour la détection de phycotoxine pouvait être transposée à d'autres composés. Avec des solutions calibrées, nous avons en effet pu montrer une détection à une concentration de 0,5ng/mL.
Figure 1 : Capteur RPS à AD sur le profileur pélagique
Figure 2 : Courbe de calibration du capteur RPS à AD.
Figure 3 : Cinétique de réaction des anticorps avec le capteur RPS dans le cas d'anticorps et d'anticorps greffés sur des nanoparticules d'or.