1. Le bilan technique du projet.
Il y a eu 3 campagnes opérationnelles avec Victor sur le Pp ? entre septembre et novembre 2010 : ESSROV, MOMARSAT et ANTARES.
Le bilan général des 3 campagnes est plutôt satisfaisant. Globalement le système fonctionne bien et il est opérable. Le point négatif, pour Genavir, est le déroulement des essais (pas assez de test d'endurance, d'opération, ect.)
2. Bilan informatique et régie vidéo
Globalement satisfaisant.
Au niveau technique, cela fonctionne mais Genavir n'est pas satisfait de la procédure pour la gestion des disques durs entre Science et Sismer. L'Ifremer demande d'appliquer la procédure donnée par le projet. Si problème cela doit être signalé par les scientifiques ou le Sismer.
3. Analyse détaillée et coût informatique
4. Bilan Poste de Commande
À ce jour, la machine MATISSE n'est pas opérationnelle, elle ne sera pas utilisable pour la mission Wac. Des solutions plus modernes en mosaïque sont à l'étude pour les années 2012.
En attendant AG. Allais doit proposer, en concertation avec A. Peuch et G. Clodic, des solutions pour installer la version Matisse d'avant carénage. A installer pour la campagne d'essais.
5. Bilan électronique/Puissance
- Electronique Hydraulique :
Lors de la mission MOMARSAT, les scientifiques ne sont pas globalement satisfaits de l'APN car ils le trouvent difficilement réglable. Zone d'ombre, bras MAESTRO sur chaque photo, ect. Une nouvelle implantation de l'APN sur le P&T est à étudier et une note utilisateur est à donner aux scientifiques.
6. Bilan mécanique
- Système de fixation des modules :
- Enrouleur sonde de température et MDB :
7. Bilan MAESTRO
8. Bilan scientifique
Le travail d'acquisition des paramètres de l'environnement des coraux d'eau froide du canyon de la Cassidaigne n'a pas pu être réalisé pour deux raisons. D'une part le vent nous a obligé à travailler sur les côtes abritées du mistral, d'autre part le Victor 6000 n'était pas facile à manier dans des eaux de faible profondeur (300m). Nous attendons donc beaucoup du futur HROV (ROV Hybride) qui sera conçu pour travailler dans des eaux peu profondes (50-500m).
Les travaux prévus à plus grande profondeur, comme les prélèvements de sédiments au fond du canyon de la Cassidaigne ont été réalisés sans problème. Les différents échantillons ont été conditionnés en vue des analyses à réaliser par les différents laboratoires et Universités associés au futur Groupe de Recherche (GDR CAROMED).
Le temps bateau a été parfaitement rentabilisé car dès que les conditions ont été favorables le sondeur multifaisceux du Pourquoi pas? a été mis en marche afin de réaliser une carte bathymétrique de précision du canyon de la Cassidaigne. Cette carte a été utile au cours de la campagne ESSROV elle même car les isobathes ont servi à la préparation des plongées de prélèvement dans le canyon.
Le travail des scientifiques à bord a aussi consisté à aider l'équipe des ingénieurs pour valider la chaine de traitement des données. En effet les données Victor acquises en temps réel sont ensuite converties en temps différé pour une intégration dans les systèmes de traitement de la navigation (Adelie), et dans le système d'organisation des métadonnées des submersibles à bord (Alamer). Ces deux logiciels sont des interfaces utilisateurs indispensables à l'organisation des données et sont présents en bout de chaîne. Au cours de la mission d'essai, les étapes d'acquisition de données ont été réglées (logiciels temps réel et Mimosa2), mais le logiciel Adelie n'a pas pu être complètement finalisé car le format des données brutes n'était pas stable. Le logiciel Alamer qui est basé sur les données au format Adelie n'a pas pu être mis en ?uvre. Il a été utilisé à terre en version manuelle pour la saisie des rapports.
Une fois les métadonnées des submersibles organisées et formatées dans le logiciel Alamer, celles-ci sont habituellement archivées dans la base de données Biocean. Mais cette base de données ne contient que des campagnes auxquelles le Laboratoire Environnement Profond a participé. Si les Laboratoire LER/PAC doit dans le cadre de la DCSMM réaliser des campagnes mettant en ?uvre des submersibles, le problème va se poser de savoir où l'archivage de ces données doit se faire. La base de données Quadrige, accueillant habituellement les données de surveillance sur le littoral, n'a pas une structure permettant d'accueillir les données issues de submersibles. Le SISMER prévoit d'accueillir les metadonnées des submersibles dans sa base nationale de gestion des campagnes, mais la question de l'archivage des données issues de ces campagnes n'est pas résolue.